Pour produire localement et décarboner l’énergie, l’éolien en mer présente de nombreux avantages (énergie propre, des puissances de turbines supérieures, …) . Les entreprises de Travaux Publics portent des solutions techniques pour accélérer le déploiement des 40 GW prévus en 2050. Posées ou flottantes, les éoliennes sont installées en tenant compte de leur environnement.
La France possède la deuxième surface maritime au monde, 11 millions de km², et 3500 km de littoral, ce qui lui confère la deuxième place en termes de gisement éolien offshore en Europe. Le potentiel technique théorique estimé pour la France est de 80 GW pour l’éolien posé et 140 GW pour l’éolien flottant.
La programmation pluriannuelle de l’énergie fixe un objectif de 2,4 GW (consommation des habitants de Paris et de Lyon) de capacité installée en 2023 et 5 GW en 2028, éolien posé et flottant confondu.
Quatre parcs sont actuellement en chantier, dans la Manche et en Bretagne, et plus d’une dizaine sont en cours de développement, pour des mises en service échelonnées entre 2023 et 2031.
Les éoliennes en mer sont plus puissantes que les éoliennes terrestres, 6 MW par machine contre 3 MW pour les éoliennes sur terre. Les solutions techniques sont également en pleine évolution. Les premiers parcs éoliens offshore comprenaient des éoliennes posées sur le fond marin, que ce soit grâce à des fondations monopile, posées sur base béton ou treillis métalliques (Jacket). Parmi les parcs en développement, plusieurs sont composés d’éoliennes montées sur des structures flottantes reliées aux fonds marins par des câbles d’ancrage. Ces éoliennes peuvent être amarrées dans des zones plus profondes (jusqu’à 200m) et ainsi être disposées plus loin du littoral, limitant les impacts paysagers et environnementaux et permettant une production plus importante.