La France s’intéresse aujourd’hui à la production et l’utilisation d’hydrogène bas carbone pour atteindre les objectifs de la transition énergétique. Gris, bleu, vert, pourquoi la nuance est-elle importante ?
Gris à 94%
L’hydrogène dit « gris » provient du vaporeformage de combustibles fossiles tels que le gaz naturel, le charbon ou les hydrocarbures. Sa production est fortement carbonée et représente 3% des émissions de CO2 nationales. En France, 94% de l’hydrogène produit est « gris ».
Vert et cher
L’hydrogène dit « vert » est produit à partir d’énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien, grâce à un électrolyseur. Sa production n’émet pas de CO2 mais l’hydrogène « vert » est aujourd’hui 1,5 à 5 fois plus cher que l’hydrogène « gris ».
Bleu, technologie de demain ?
L’hydrogène dit « bleu » est produit à partir de combustibles fossiles dans une installation comprenant un dispositif de capture de CO2. Ce mode de production est donc décarboné mais les technologies de capture et stockage de CO2 se heurtent encore à des freins technologiques et financiers.
L’hydrogène, un sujet TP
Pour les Travaux Publics, l’hydrogène pourrait répondre à l’enjeu de décarbonation du transport et des engins de chantier. En effet, une pile à combustible délivre une plus forte puissance que les moteurs électriques. Elle peut également fournir une meilleure autonomie et un temps de recharge réduit. De plus, le développement des usages de l’hydrogène demande le déploiement de ses infrastructures de production, de transport, de stockage et de distribution.
